Voici un témoignage qui j’espère pourra aider les personnes qui sont dans ce cas là.
J’aurais aimé pouvoir avoir ces quelques connaissances ou conseils lors de la maladie de mon père.
Il y avait la famille pour être présent pour mon père, pour faire de notre mieux lorsqu’il a eu son cancer du poumon.
- Essayez d’avoir le soutien de toute votre famille car on est plus fort ensemble (encore une fois), on peut se réconforter lors de mauvaises nouvelles.
- Choisir le meilleur établissement possible, qui fera un suivi sérieux.
- Prendre sur soit pour donner de la force à la personne malade et qui souffre.
- Essayez de trouver des aliments ou compléments alimentaires qui peuvent renforcer le corps, le corps médical n’en donne pas.
Mon père a eu un cancer du poumon, l’opération s’est bien passé mais par le suite ça s’est aggravé.
Il a eu un cancer de la vessie, ce qui peut survenir après un cancer du poumon, sauf qu’il n’a pas eu un TEP scan de suivi à un moment donné et nous sommes aussi tombé sur un chef urologue qui a fait un examen pour « gratter » et que cela a empiré sa situation.
Nous avons donc changé d’établissement pour un plus sérieux mais le cancer était déjà a un stade avancé, d’où l’importance de trouver au possible le meilleur établissement possible.
Quand vous rendez visite à la personne, il faut prendre sur soit et essayer de donner de la force, plaisanter et profiter des moments qu’on peut avoir ensemble.
Réconforter aussi la personne qui souffre est très important, prendre du temps pour soit et se changer les idées car ce genre d’épreuve peuvent avoir des répercussions sur notre santé par la suite.
Personnellement tous les proches très malades et qui ont eu un traitement très lourd ne s’en sont pas sorti, il y a un protocole très onéreux et parfois avec des examens douloureux à faire pour le patient, même en phase terminale.
Chacun fait ses choix mais l’acharnement thérapeutique est bien une réalité.
Le traitement comme la chimio détruit bonnes et mauvaises cellules, ce qui fait qu’à un moment le patient va mieux et puis ensuite c’est une chute et un affaiblissement, c’est pour cela qu’il faut essayer des compléments ou autres traitements mais encore une fois chacun ses choix.
Pour finir, en accompagnant mon père aux chimios, j’ai vu et entendu les gens malades et il y a toutes sortes de profil.
Ce que j’en retient c’est qu’il faut avoir une bonne hygiène de vie au possible, profiter de la vie et des bons moments avec les personnes qui comptent pour nous.
Un bravo aussi au personnel soignant, qui bosse beaucoup et pour pas grand chose et qui pourra mettre en place un « traitement » pour faire partir la personne en fin de vie et qui souffre.